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Risque de pauvreté des personnes âgées

Risque de pauvreté des personnes âgées

En 2021, les pouvoirs publics ont déboursé 5,4 milliards de francs pour les prestations complémentaires à l’AVS et à l’AI. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), il s’agit d’une hausse de 75 millions de francs (1,4 %) par rapport à l’année précédente. Le nombre de bénéficiaires de l’AVS qui ont besoin de ces prestations complémentaires a, de fait, également augmenté: près de 220 000 bénéficiaires ont demandé cette aide pour pouvoir joindre les deux bouts, car leurs rentes ne suffisent pas à couvrir le coût minimal de la vie. Au vu de l’évolution démographique, ces chiffres devraient encore augmenter.

Les chiffres de l’OFS sont d’ailleurs confirmés par les derniers résultats de l’Observatoire vieillesse de Pro Senectute. En effet, selon cette étude, environ 200’000 seniors vivraient avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté. D’après les estimations, quelque 295’000 personnes seraient même menacées de pauvreté à l’âge de la retraite. L’Observatoire vieillesse recense aussi les facteurs de risque de pauvreté des personnes âgées: les femmes sont plus touchées que les hommes, les personnes seules sont plus à risque que les personnes mariées et un niveau de formation peu élevé ainsi que le fait de ne pas posséder la nationalité suisse constituent également des facteurs défavorables.

Vous voulez demander des prestations complémentaires? Cette brochure de la Confédération peut vous aider.