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Préparation à la vieillesse en Suisse: La succession plus importante que la qualité de vie

Préparation à la vieillesse en Suisse: La succession plus importante que la qualité de vie

Dans quelle mesure les seniors abordent-ils, avec leurs proches, la préparation de leurs vieux jours et quels sont les sujets qui leur tiennent à cœur? Voici les questions auxquelles l’institut d’études de marché Link s’est intéressé pour le compte du service d’accompagnement à domicile Home Instead Pour ce sondage représentatif, au total 2000 entretiens en ligne ont été effectués fin 2022 en Suisse alémanique et en Romandie. Ces entretiens ont été menés auprès de seniors âgés de 66 à 79 ans ainsi que de proches âgés de 40 à 60 ans.

Les résultats font clairement ressortir les priorités: la majorité des seniors ont déjà réglé, en totalité ou en grande partie, avec leurs proches, la question du testament (56 %) et de la planification financière (52 %), tandis que seul un quart (25%) des personnes interrogées ont abordé le sujet de l’accompagnement et des soins des personnes âgées. Et ce, indépendamment de la relation entretenue avec les proches, de la situation financière des seniors ou de leur propre évaluation de leur forme et santé. Alors que les questions financières sont évoquées très tôt et ouvertement, davantage de retenue est observée en ce qui concerne les questions d’accompagnement et de soins des seniors. 

Les principales raisons pour lesquelles le sujet de l’accompagnement et des soins aux personnes âgées n’est pas abordé sont, pour les personnes interrogées âgées de 66 ans et plus, tout comme pour le groupe des proches plus jeunes, le manque de temps ou d’occasions (personnes interrogées de 66 ans et plus: 57 %, proches: 41 %) ainsi que l’absence de besoin due à la forme physique, à la santé ou à l’autonomie des seniors (personnes interrogées de 66 ans et plus: 56 %, proches: 60 %). L’enquête montre pourtant qu’il vaut vraiment la peine prendre le temps de réfléchir à ces questions: près d’un tiers des proches(28 %) dont les parents sont déjà décédés régleraient plus tôt cette question de l’accompagnement et des soins sur la base de leur expérience.

Ces affirmations coïncident avec l’expérience de Home Instead, qui travaille depuis plus de 15 ans en Suisse dans le domaine de l’accompagnement des seniors à domicile. «Le soutien est généralement demandé très tard. Au début, ce sont souvent les proches qui aident, jusqu’à ce que cela devienne trop difficile pour eux. Car cette aide demande beaucoup d’énergie et exige une grande force émotionnelle», explique Hermann Mairhofer, PDG de Home Instead en Suisse. «Pourtant, un bon accompagnement à domicile en temps opportun peut améliorer la qualité de vie de toute la famille et permettre aux seniors de réaliser leur souhait de vivre de manière autonome dans l’environnement familier de leur logement. C’est pourquoi nous conseillons d’aborder suffisamment tôt la question de l’accompagnement et des soins et offrent des consultations gratuites sans engagement. »